Laboratoire L3i, La Rochelle Université 

Créé en 1993, le Laboratoire Informatique, Image, Interaction (L3i) est le laboratoire de recherche du domaine des sciences du numérique de l’Université de La Rochelle. Il est Équipe d’Accueil (EA 2118) du Ministère de la Recherche depuis 1997 et dispose par ailleurs du label d’Équipe de Recherche Technologique (ERT) avec ses partenaires, label attribué par le Ministère de la Recherche.

Près de 100 membres travaillent au sein du L3i dans les domaines de l’Informatique, l’Image et l’Interaction. Le laboratoire associe les chercheurs en informatique de l’IUT et du Pôle Sciences de l’Université de La Rochelle.

laboratoire L3i

L3i s'intéresse de plus près aux problématiques masses de données

Les travaux de recherche portant sur des problématiques liées à la masse de données ont pour origine différents projets, dont notamment l'analyse et la compréhension des trajectoires. À travers de multiples projets et de collaborations, nous avons été amené à étudier des problématiques dans un contexte où la masse de données accroit rapidement et constamment. Ces données sont souvent le résultat de différents processus de captures intrinsèques ou extrinsèques du système en globalité. 

Dans ce contexte, nous avons mené des travaux pour analyser les trajectoires des mammifères marins, en particulier le phoque, dans l'objectif de reconstitution  des activités de ces animaux afin de comprendre leurs comportements. Ces travaux ont été mené en collaboration avec un expert du domaine : Cécile Vincent du CEBC (Centre d’Etudes Biologiques de Chizé, CNRS/Université de La Rochelle). Durant ces travaux, nous avons  développé plusieurs modèles de données pour associer les données brutes capturées à des annotations sémantiques structurées. En particulier, nous avons développé des modèles ontologiques pour structurer les données capturées et les annotations sémantiques et développer ainsi des méthodes d'inférence permettant ainsi d'annoter automatiquement chaque trajectoire ou partie d'une trajectoire. Ces travaux ont donné lieu à plusieurs publications scientifiques et deux travaux de thèses : 

Les différentes expérimentations et validations des ces approches ont été implantées en utilisant les technologies Oracle Database Semantic à partir des versions 10g et 11g. Dès lors, les problématiques liées à la croissance du volume de données vont faire apparaître la difficulté à mettre au point un système d'analyse de grandes masses de données à des fins de prise de décision ou de compréhension de comportement en temps réel.